Aujourd’hui complétement intégré dans les moeurs sexuelles, le cunnilingus a longtemps été considéré comme une pratique perverse, tout comme la fellation ou que la masturbation.
La sexualité, jusqu’à la révolution sexuelle, était indissociable de la reproduction, ce qui reléguait le plaisir sexuel au rang de perversion incompatible et non nécéssaire avec la reproduction. Pour preuve, dans les années 50, la pratique du cunnilingus était inscrite dans l’ouvrage de référence consacré aux maladies mentales, le DSM. C’est dire si le cunnilingus n’avait pas le vent en poupe
Ainsi, la vision du cunnilingus est une affaire d’époque mais aussi de culture. Mal vue en Occident jusqu’a récemment,le cunnilingus était toutefois encouragé dans d’autres cultures ou religion, comme nous le démontre l’exemple du taoïsme chinois et son célèbre représentant est Lao Tseu. La Grotte du Tigre Blanc, métaphore de la vulve, est considérée comme l’une des essences du corps de la femme, dont les fluides seraient une source de bienfaits médicaux. Mieux, l’échange des flux (fluide féminin de la vulve et salive de l’homme durant le cunnilingus) favoriserait le Qi, le principe cardinal au centre de la vie dans le taoïsme.
Le cunnilingus: de la technique au plaisir
De nombreuses zones érogènes sont activées lors d’un cunnilingus, faisant de cette pratique sexuelle un moyen efficace de susciter le désir chez votre partenaire. Pour la femme, le cunnilingus est le moyen idéal d’atteindre l’orgasme clitoridien. Pour le partenaire qui le prodigue, la satisfaction est plus de l’ordre symbolique, puisque au -delà du plaisir tiré de faire jouir le partenaire, le cunnilingus représente un accès à une intimité très forte.
Cependant, faire un bon cunnilingus n’est pas une chose simple, dans le sens où chaque femme est unique. Le rapport d’une femme au cunnilingus peut aussi être dans certains cas plus difficile et tortueux. Dans tous les cas, faire un bon cunnilingus nécéssite une bonne compréhension du corps de votre partenaire et donc une grande propension à l’écoute. Parce que le cunnilingus est une pratique sexuelle très intime, chargé de symbole et qu’il peut être une source abondante de plaisir, il convient de le préparer avec soin.
Voici quelques conseils pour faire de la stimulation de la vulve
La pratique du cunnilingus : prendre son temps et ses marques
Le cunnilingus n’est pas une pratique qui se fait à la va vite, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le clitoris est un organe fragile qui s’il est trop stimulé peut engendrer de la douleur chez votre partenaire ou pire, engendrer une désensibilisation, ce qui mettrait à mal votre cunnilingus.
Une stimulation trop rapide ou trop brusque de la vulve est également à éviter, du moins au début, pour être ensuite reconsidérer au fur et à mesure de la pratique du cunnilingus.
La pratique du cunnilingus : savoir quoi stimuler
Le cunnilingus implique de stimuler de multiples zones érogènes au niveau de la vulve et non uniquement le clitoris. Rappelez-vous que la vulve regorge de capteurs de plaisir et que plus vous aurez a coeur de les stimuler tous ensemble, plus le plaisir ressenti de votre partenaire pendant le cunnilingus sera important.
Insister sur une partie uniquement, comme le clitoris, est une erreur qu’il convient d’éviter. Dans le cadre du cunnilingus, la stimulation de la vulve doit être faite d’une manière totale avant de stimuler certaines zones comme le clitoris, si vous savez que votre partenaire y est sensible.
Veillez aussi à ce que votre partenaire et vous-même ayez une position adéquate afin que le cunnilingus soit pratiqué dans les meilleurs conditions de plaisir et de confort. N’hésitez donc pas à varier les positions, l’imagination sera votre meilleure alliée.
Il n’y a pas véritablement de règles en matière de durée pour un cunnilingus. Le mieux est de considérer le cunnilingus comme un préliminaire que vous pourrez alterner avec la pénétration en plusieurs fois. Faire un cunnilingus et arriver à l’orgasme est une chose, mais le faire en plusieurs fois à la limite de l’orgasme en entrecoupant ces séquences de pénétration mettra le désir de votre partenaire à rude épreuve.
Le cunnilingus: le saviez vous ?
Les hommes pratiques plus le cunnilingus que ne le font les femmes avec la fellation.
Selon une récente étude, les hommes sont 84% a admettre avoir deja pratiquer un cunnilingus au moins une fois dans leurs vies contre 79% des femmes concernant la fellation.
Le cunnilingus n’est pas la pratique préférée des femmes pour atteindre l’orgasme.
Elles seraient uniquement 55% à le considérer comme le moyen d’atteindre l’orgasme le plus rapidement contre 75% via un rapport vaginal et 64% pour la masturbation du clitoris hors cunnilingus.
Le SIDA ne s’attrape pas en faisant un cunnilingus.
Le seul cas ou il peut y avoir contamination pendant une stimulation de la vulve est celui ou la femme a ses règles et que la personne qui exécute le cunnilingus a un coupure dans la bouche que ce soit au niveau de la langue ou des gencives.